{"url":"https://www.zooplus.fr/magazine/chien/sante-et-bien-etre-du-chien/maladie-auto-immune-chien","title":"Maladie auto-immune chez le chien","mag_id":329038,"is_single":true,"cat_name":"Chien","sub_cat_id":274,"sub_cat_name":"Santé et bien-être du chien","cat_id":186}
En cas de suspicion de maladie auto-immune chez votre chien, consultez rapidement un vétérinaire.
Les causes qui peuvent déclencher une maladie auto-immune chez le chien ne sont pas encore entièrement connues. On sait qu’il existe des moyens de maîtriser, dans une certaine mesure, les maladies d’origine immunitaire. Découvrez dans cet article de quelles maladies il s’agit et comment vous pouvez y faire face pour protéger la santé de votre chien.
Maladie auto-immune chez le chien : qu’est-ce que c’est ? Quelles en sont les causes ?
Le système immunitaire des chiots apprend à faire la différence entre les agents étrangers et les substances propres à l’organisme dès le développement fœtal dans le ventre de la mère.
Cette perception est perturbée en cas de maladie auto-immune. Il en résulte que le système immunitaire attaque des structures propres à l’organisme. Des troubles congénitaux sont souvent à l’origine d’une maladie auto-immune chez le chien.
Le rôle des auto-anticorps
Les maladies auto-immunes chez le chien sont souvent dues à ce que l’on appelle des auto-anticorps. Ces anticorps sont intrinsèquement orientés contre les propres tissus de l’organisme ou contre des hormones, notamment dans le cadre d’une réaction inflammatoire.
Les anticorps dits auto-agressifs peuvent en outre s’attaquer à des substances (antigènes) considérées comme étrangères et contre lesquelles il n’existe pas de tolérance immunitaire. Ceci peut être dû à une maturation perturbée du système immunitaire.
Une tolérance immunitaire à ces antigènes peut également exister, mais les anticorps dépassent cette tolérance.
Quelle est la fréquence des maladies auto-immunes chez les chiens ?
Les maladies auto-immunes sont relativement rares chez le chien. On estime que seulement 1,4 % de toutes les maladies cutanées chez l’animal de compagnie sont d’origine immunitaire.
Quelles sont les maladies auto-immunes les plus courantes chez les chiens ?
Les chiens peuvent être atteints de différentes maladies auto-immunes, qui se distinguent les unes des autres par leur évolution et leur tableau clinique. Les maladies auto-immunes les plus connues chez le chien sont les suivantes :
Glomérulonéphrite
La glomérulonéphrite est une inflammation des petits éléments filtrants du rein (glomérules). Ces derniers éliminent naturellement les électrolytes, les toxines et l’eau excessive du sang.
Lorsque la glomérulonéphrite est d’origine immunitaire, ce processus peut être perturbé et entraîner des symptômes dangereux d’intoxication chez votre chien ou de déséquilibre électrolytique.
Lupus érythémateux
Le « lupus érythémateux discoïde » (LED) touche principalement les jeunes chiens de deux à quatre ans. Cette maladie auto-immune du chien s’accompagne de lésions cutanées croûteuses et ulcérées, surtout au niveau de la truffe. La maladie peut également toucher le contour des yeux ou les lèvres.
Le « lupus érythémateux systémique » (LES) est une forme qui affecte tout le corps. Le tableau clinique est plus varié et dépend de l’organe touché.
Complexe de pemphigus
Le complexe pemphigus s’accompagne de graves altérations de la peau. Les vésicules et les pustules sur la peau et les muqueuses sont des syndromes typiques de cette maladie auto-immune du chien.
Selon les tissus touchés, les vétérinaires divisent cette maladie en différentes formes :
Pemphigus érythémateux
Pemphigus foliacé
Pemphigus végétant
Pemphigus vulgaire
La forme la plus fréquente de pemphigus foliacé chez les chiens concerne les chiens de certaines races. Parmi celles-ci figurent l’akita, le chow-chow et le spitz.
Polyarthrite
La polyarthrite est une arthrite chez le chien qui se traduit par une inflammation chronique et progressive de plusieurs articulations à la fois. La maladie se caractérise par des troubles douloureux de l’appareil locomoteur, par exemple une boiterie. Les symptômes tels que la fièvre ou la fatigue peuvent également apparaître et compliquer le tableau clinique.
Arthrite rhumatoïde
En dehors des arthrites d’origine infectieuse, les chiens peuvent également souffrir d’arthrites d’origine immunitaire, comme la polyarthrite rhumatoïde. Cette maladie auto-immune se caractérise chez le chien par une inflammation des articulations. Le système immunitaire produit alors des substances de signalisation qui provoquent des réactions inflammatoires dans les articulations.
On ne sait pas encore exactement pourquoi cette réaction se produit chez les chiens. Il est possible que le corps réagisse à des résidus bactériens qui sont restés dans l’articulation après une inflammation articulaire causée par des bactéries.
Malheureusement, il en existe bien d’autres. L’encéphalite du chien est une maladie auto qui s’attaque au système nerveux.
Symptômes : comment se manifeste un trouble auto-immune chez le chien ?
Il est difficile de généraliser les symptômes d’une maladie auto-immune. Ces symptômes dépendent en grande partie du tissu attaqué par les anticorps et de l’ampleur de cette attaque.
Les maladies auto-immunes sont très souvent associées à des troubles cutanés et articulaires chez les chiens. Les maladies immunitaires peuvent également s’accompagner de troubles non spécifiques tels que le manque d’appétit, la fièvre ou la fatigue.
La symétrie peut être un indice de troubles immunitaires
Un grand nombre de maladies auto-immunes du chien présentent un tableau clinique symétrique. Les modifications cutanées liées à l’immunité apparaissent ainsi souvent non pas d’un seul côté et de manière localisée, mais des deux côtés et selon un schéma similaire.
Quels sont les traitements pour soigner ces dysfonctionnements immunitaires ?
Nous vous conseillons de consulter rapidement un vétérinaire si vous soupçonnez une maladie auto-immune chez votre chien.
Il pourra détecter les maladies correspondantes à l’aide de tests de laboratoire spéciaux. Une analyse de sang ou un prélèvement d’organe est généralement nécessaire.
Un diagnostic difficile
Prévoyez un certain temps avant que le bon diagnostic ne soit posé. La raison principale en est la complexité des symptômes, qui peuvent également être causés par d’autres maladies possibles. Un diagnostic sûr nécessite que le vétérinaire exclue d’abord plusieurs maladies possibles.
Si vous voulez aider votre chien, il est important de supprimer la réaction immunitaire indésirable. C’est très important pour atténuer les symptômes. Cela évite également d’éventuelles conséquences tardives telles que des lésions organiques.
Le traitement médicamenteux
En cas de maladie auto-immune chez le chien, les vétérinaires utilisent généralement des médicaments spécifiques appelés immunosuppresseurs et corticostéroïdes. Des mêmes types de soins sont utilisés dans le cadre du traitement des poussées. Le vétérinaire peut également administrer des analgésiques, des anti-inflammatoires ou des antibiotiques en fonction des symptômes de la maladie et des symptômes associés, tels qu’une infection bactérienne.
Pronostic : est-ce que votre toutou peut guérir d’une maladie auto-immune ?
Une maladie auto-immune entraîne un dysfonctionnement du système immunitaire complexe de votre chien et ne peut donc généralement pas être guérie.
Les chiens atteints de cette maladie reçoivent donc généralement des médicaments à vie destinés à enrayer le processus.
Votre chien peut vivre avec des maladies auto-immunes
En respectant les instructions de votre vétérinaire et en veillant constamment à la santé de votre chien, vous pouvez, selon le diagnostic, lui permettre de mener une vie aussi normale que possible. Pour cela, il est important de consulter un vétérinaire à temps, dès que votre chien présente une nouvelle poussée.
Franziska G., Vétérinaire
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
Comme chez l'homme, la toux du chien n'est pas une maladie à part entière, mais un symptôme d'un problème de santé touchant le système respiratoire ou d'autres organes. La toux peut aussi être un réflexe pour protéger l'organisme contre diverses substances, comme les corps étrangers ou irritants. Parfois, on peut confondre la toux du chien avec des tentatives de vomissement ou de régurgitation, des éternuements inversés, des étouffements ou des halètements forts. On distingue la toux sèche sans expectoration (toux non productive) et la toux grasse avec expectoration (toux productive). Les deux types peuvent survenir de façon aiguë ou chronique.
La giardiose chez le chien se manifeste par une diarrhée et des vomissements. Le parasite giardia touche principalement les chiots et les chiens au système immunitaire fragile.
Le parasite Otodectes cynotis (gale des oreilles du chien) appartient à la famille des Psoroptidae et habite les canaux auriculaires des animaux mangeurs de viande. C'est l'acarien de la gale le plus commun chez ces animaux.