{"url":"https://www.zooplus.fr/magazine/chien/sante-et-bien-etre-du-chien/hypothyroidie-chien","title":"Hypothyroïdie chez le chien","mag_id":322777,"is_single":true,"cat_name":"Chien","sub_cat_id":274,"sub_cat_name":"Santé et bien-être du chien","cat_id":186}
La thyroïde est située de part et d’autre de la trachée du chien.
La thyroïde a beau être un petit organe, elle joue un rôle primordial dans le métabolisme du chien. Malheureusement, les chiens d’âge moyen souffrent relativement souvent d’hypothyroïdie. Lisez cet article pour comprendre comment ce trouble hormonal affecte la santé du chien et comment il peut être traité.
L’hypothyroïdie est-elle dangereuse pour la santé du chien ?
La thyroïde est une glande composée de deux lobes, située au niveau du cou, à droite et à gauche de la trachée. Elle produit les hormones thyroïdiennes thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), qui jouent un rôle prépondérant dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines ainsi que dans l’équilibre thermique. Une carence de ces hormones peut avoir des répercussions sur presque tous les organes du corps. Heureusement, l’hypothyroïdie chez le chien peut être soignée avec des médicaments.
Symptômes : comment l’hypothyroïdie se manifeste-t-elle chez les chiens ?
L’hypothyroïdie (comme l’hyperthyroïdie chez le chien) est une maladie endocrinienne affectant l’ensemble du métabolisme du chien. Elle évolue lentement et ses symptômes sont variés et non spécifiques.
Pour savoir s’il y a un problème avec la thyroïde de votre chien et plus précisément s’il souffre d’hypothyroïdie, fiez-vous aux signes suivants :
Troubles du comportement (apathie et manque de dynamisme)
Expression du visage « triste » en raison de la rétention d’eau
Sensibilité au froid
Sensibilité aux infections cutanées et auriculaires
Apparition d’un goitre (gonflement au niveau du cou)
Irrégularités du cycle menstruel et infertilité
Diagnostic : comment l’établir pour ce trouble endocrinien ?
Il est difficile de diagnostiquer une hypothyroïdie sur la base des symptômes. Toutefois, certains troubles combinés à l’âge et à la race du chien mettent le vétérinaire sur la bonne piste.
En cas de suspicion d’hypothyroïdie, le vétérinaire procède à un bilan sanguin : si les taux d’hormones T4 et T4 libre (FT4) sont faibles et le taux de thyréostimuline (TSH) élevé, le soupçon est confirmé.
Si seul le taux de T4 est faible, d’autres examens sont nécessaires, comme :
Le test de stimulation de la TSH : on vérifie ici l’axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien. En d’autres termes, il s’agit de savoir si la glande thyroïde est capable de produire suffisamment d’hormones. Ce procédé est très efficace, mais également très onéreux.
Mesure des anticorps anti-thyroglobuline
Échographie
Traitements : comment soigner un chien avec des problèmes de thyroïde ?
Le traitement de l’hypothyroïdie chez le chien consiste à remplacer l’hormone thyroïdienne déficiente par une hormone de synthèse (lévothyroxine). Cette dernière peut être administrée quotidiennement, sous forme de comprimés ou de jus. Le traitement, dont la posologie est adaptée à chaque chien, doit être suivi à vie.
L’objectif est d’atteindre une concentration normale d’hormones thyroïdiennes dans le corps, permettant ainsi de supprimer les symptômes. Des examens de contrôles réguliers sont primordiaux afin de garder un œil sur les taux d’hormones thyroïdiennes.
Il n’existe pas de traitement naturel qui puisse remplacer ou égaler l’administration d’une hormone de synthèse.
Pronostic : quelles sont les chances de rétablissement ?
L’hypothyroïdie chez le chien ne peut pas être guérie malheureusement, et le traitement doit être suivi à vie. Néanmoins, une fois la posologie trouvée, le chien peut retrouver une bonne espérance de vie et couler des jours heureux.
Causes : qu’est-ce qui provoque cette maladie chez les chiens ?
La plupart du temps, l’hypothyroïdie chez le chien est due à une inflammation de la thyroïde, qui détruit progressivement le tissu sain de la thyroïde et mène à sa déficience.
Cette inflammation peut être chronique ou la conséquence d’une réaction auto-immune, c’est-à-dire que le système immunitaire attaque son propre corps. Il perçoit (à tort) le tissu thyroïdien normal comme un agent pathogène et l’attaque à force d’anticorps. Résultat : d’importants tissus producteurs d’hormones sont détruits et la thyroïde du chien ne parvient plus à produire les hormones en quantité suffisante.
Parmi les causes plus rares, on compte les tumeurs de la thyroïde ou de l’hypophyse, une carence en iode ou une forme congénitale d’hypothyroïdie. Cette dernière entraîne un retard de développement chez les chiots ou leur mort à la naissance.
L’hypothyroïdie est plus fréquente chez les races de taille moyenne et grande, comme le Golden Retriever, le Doberman, le Setter irlandais, le Bobtail et le Hovawart.
Prévention : comment protéger mon chien contre les maladies de la thyroïde ?
Malheureusement, il n’est pas possible d’éviter les causes les plus fréquentes de l’hypothyroïdie chez le chien. Dans le rare cas d’une carence en iode, une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins du chien peut permettre de prévenir la maladie.
Comme chez l'homme, la toux du chien n'est pas une maladie à part entière, mais un symptôme d'un problème de santé touchant le système respiratoire ou d'autres organes. La toux peut aussi être un réflexe pour protéger l'organisme contre diverses substances, comme les corps étrangers ou irritants. Parfois, on peut confondre la toux du chien avec des tentatives de vomissement ou de régurgitation, des éternuements inversés, des étouffements ou des halètements forts. On distingue la toux sèche sans expectoration (toux non productive) et la toux grasse avec expectoration (toux productive). Les deux types peuvent survenir de façon aiguë ou chronique.
La giardiose chez le chien se manifeste par une diarrhée et des vomissements. Le parasite giardia touche principalement les chiots et les chiens au système immunitaire fragile.
Le parasite Otodectes cynotis (gale des oreilles du chien) appartient à la famille des Psoroptidae et habite les canaux auriculaires des animaux mangeurs de viande. C'est l'acarien de la gale le plus commun chez ces animaux.