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Le Tosa Inu aime observer à distance ce qui se passe autour de lui.
Le Tosa Inu n’est pas seulement l’une des races de chiens les plus rares au monde : c’est aussi la dernière race au monde à être officiellement utilisée pour les combats de chiens. Cet énorme molosse est un modèle d’endurance, de bravoure et de sérénité qui doit être uniquement confié à des maîtres forts et expérimentés.
La FCI (Fédération Cynologique Internationale), la plus grande organisation canine, a classé le Tosa dans la catégorie des chiens de type dogue et lui a attribué le numéro de standard 260. Avec une taille au garrot comprise entre 60 et 70 cm et un poids oscillant entre 50 et 70 kg, le Tosa Inu est un chien très grand et très musclé qui exige beaucoup de force de la part de son maître.
Poil et couleur de robe
L’apparence imposante du Tosa se trouve renforcée par son allure fière et élégante. Son poil court met parfaitement en valeur la puissance de son corps. Sa robe se décline dans les couleurs rouge, noir, fauve, abricot ou bringé. Un rouge chaud et vif reste la teinte la plus répandue. Des marques blanches discrètes sur le poitrail ou les pattes sont tolérées.
Caractère : un animal silencieux et sensible
Les plus calmes sont les plus courageux : cette devise des samouraïs s’applique étonnamment bien à la plus grande race de chien du Japon. Le Tosa Inu est un chien silencieux et sensible, à l’allure sublime, presque majestueuse. De loin, il observe attentivement ce qui se passe autour de lui, sans pour autant se montrer nerveux ou agressif.
Bien que le courage et l’intrépidité de ce géant sûr de lui en fassent un chien de garde et de protection fiable, il se montre toujours soucieux de garder son calme. Les aboiements intempestifs et bruyants ne font pas partie de ses habitudes.
Garder ses distances de préférence ?
Le Tosa Inu n’a nullement besoin d’être agressif ou de donner de la voix pour se faire respecter. Si son corps puissant et musclé, sa taille et son poids s’avèrent d’emblée dissuasifs, il ne faut pas pour autant avoir peur de ce géant.
Il figure certes sur la liste des races de chiens dangereuses dans certains pays, dont la France, mais il ne se montre jamais agressif sans raison, et il ne s’agit nullement d’un animal sanguinaire. Il faut néanmoins lui témoigner le respect attendu. La distance polie dont les tosas font preuve à l’encontre des inconnus, ces chiens l’attendent aussi des autres. Ils ne veulent pas être touchés sans qu’on leur demande la permission et considèrentles contacts avec des personnes étrangères comme extrêmement désagréables.
Des animaux très affectueux malgré une tendance à la domination
Autant le Tosa se montre réservé envers les étrangers, autant il se comporte de manière affectueuse avec sa meute humaine. Même s’il a été initialement élevé comme un chien de combat japonais, il possède un sens aigu de la famille.
Si vous souhaitez faire du Tosa un chien de famille, vous devrez l’éduquer et le socialiser de manière cohérente. Vous serez alors étonné de voir à quel point ce doux géant peut s’avérer fidèle et sensible. C’est en compagnie de ses maîtres qu’il se sent le mieux. Il se montre particulièrement patient et affectueux avec les enfants.
Un chien de combat comme chien de famille ?
Malgré ces qualités, le Tosa Inu n’est pas un chien de famille idéal. La patience et le calme ont beau être son fort, le Tosa Inu a aussi un caractère bien trempé. Du fait de sa remarquable confiance en soi et de sa grande intrépidité, le « Dogue japonais » ne se conforme pas facilement à nos barrières sociales et à nos exigences.
Il a impérativement besoin d’une socialisation précoce et complète ainsi que d’une éducation suivie et cohérente pour pouvoir s’adapter à notre quotidien moderne. Toutefois, si vous disposez de suffisamment d’expérience et si vous êtes physiquement capable de porter ce chien japonais aussi grand que lourd, vous aurez à vos côtés un chien d’une fidélité à toute épreuve.
Élevage : êtes-vous capable de vous occuper d’un Tosa Inu ?
Dans les faits, très peu de personnes pourront répondre par un oui franc et massif à cette question. L’élevage d’un Tosa Inu équivaut en effet à un « travail de forçat » au sens propre du terme. Ne serait-ce qu’en raison de sa taille et de son poids, ce chien ne doit être confié qu’à des personnes sportives et fortes. Son propriétaire doit en effet disposer de la force physique requise pour « tenir » ce colosse.
Un Tosa a besoin de faire suffisamment d’exercice et n’est certainement pas fait pour vivre dans un petit appartement en ville. Lorsque vous vous promenez avec lui, il est préférable de le tenir toujours en laisse car les rencontres avec des congénères – en particulier les mâles – ne se passent pas toujours bien. Les enfants ou les personnes âgées et vulnérables ne devraient donc jamais se promener seuls avec un Tosa.
Le Tosa Inu est-il fait pour moi ?
Pour que le Tosa Inu assure à vos côtés son rôle de protecteur fiable et imposant, vous devez remplir trois conditions. Une expérience solide des chiens de grande taille et sûrs d’eux s’avère tout d’abord nécessaire. Vous devez en outre être psychologiquement et physiquement capable d’élever cette race de chien fière et fascinante. Enfin, il vous faudra disposer des moyens financiers nécessaires pour élever un animal aussi grand.
Discret, le Tosa se laisse rarement déstabiliser et se montre sensible à l’humeur de ses maîtres. Cet animal fier ne convient certainement pas aux personnes faibles qui recherchent un chien de combat grand et lourd pour compenser leur manque d’assurance.
Éducation : une bonne socialisation comme prérequis indispensable
Même si vous êtes capable de résister physiquement à votre lourd molosse, une socialisation intensive et une éducation cohérente du Tosa restent des passages incontournables. C’est la seule manière dont vous disposez pour mettre dès le départ un terme aux « allures de macho » qu’il peut adopter envers les autres chiens mâles.
Dès son plus jeune âge, cet animal doit être en contact avec de nombreux autres chiens et apprendre qu’il n’a pas besoin d’adopter un comportement dominant. Il est fortement recommandé de fréquenter une école pour chiots, et une école d’éducation canine par la suite, car elles vous apporteront un soutien précieux pour éduquer votre chien. Préparer et présenter votre animal à l’examen de chien d’accompagnement sera également un bon moyen de favoriser une cohabitation harmonieuse entre le tosa et les humains.
Soins et santé : un animal robuste, facile à entretenir
En matière d’entretien, la prise en charge du Tosa s’avère heureusement beaucoup plus simple que son éducation. Un brossage régulier suffit amplement pour soigner l’apparence de son poil court et serré.
Le Tosa jouit en outre d’une santé très solide. On dénombre très peu de maladies spécifiques à cette race. Toutefois, la dysplasie de la hanche (HD), bien connue, affecte également le Tosa Inu, comme presque tous les chiens de taille moyenne à grande.
Pendant la phase de croissance, en particulier, il faut veiller à ne pas le surmener physiquement. Les longues séances de jogging ou les montées de marches fréquentes sont donc à proscrire pendant cette période. À la maison, il est important de mettre un panier pour chien doux et moelleux à la disposition de votre compagnon car le Tosa a tendance à développer des callosités s’il reste trop longtemps couché sur un sol dur.
Alimentation : attention à ne pas trop nourrir les chiots
Pour prévenir la dysplasie de la hanche, une surveillance constante de l’alimentation de ce chien s’impose. Alors que les chiots ont encore besoin d’une alimentation très riche en énergie, la densité énergétique de la nourriture devrait être progressivement réduite à partir du sixième mois de vie de manière à éviter une croissance trop rapide. Les problèmes articulaires tels que la dysplasie de la hanche ou du coude surviennent en effet lorsque les chiens grandissent trop vite et que les os n’arrivent pas à suivre le développement rapide des muscles.
Le Tosa Inu a-t-il besoin d’une nourriture spéciale pour chien ?
En dehors des points de vigilance que nous venons de mentionner, le Tosa Inu ne pose pas d’exigences particulières en matière d’alimentation. Il aime autant la viande que le poisson et il les mange généralement aussi bien crus que cuits, sous forme sèche ou humide. Toutefois, il vaut mieux garder à l’esprit que cette race de chien prend facilement de l’embonpoint. Faites notamment en sorte de donner à votre compagnon la bonne quantité de nourriture si des cas d’obésité sont déjà connus dans sa famille. Évitez en outre de lui donner trop de friandises entre les repas.
Pour savoir exactement ce qu’il faut mettre dans la gamelle de votre Tosa et en quelle quantité, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire. La quantité de nourriture n’est en effet pas le seul élément important à prendre en compte : ses ingrédients et les minéraux qu’elle contient dépendent de critères individuels spécifiques au chien, tels que son âge, son poids, son niveau d’activité et ses conditions de vie.
Une écuelle à remplir d’eau fraîche plusieurs fois par jour
Il est important de veiller à ce que votre Tosa dispose à tout moment d’eau fraîche. Compte tenu de ses grandes babines, ce chien a en effet tendance à baver beaucoup, et de longs fils pendent de sa bouche, surtout lorsqu’il mange. Sa gamelle d’eau doit donc être rincée et être remplie d’eau fraîche plusieurs fois par jour pour éviter que des bactéries ne s’y logent.
Histoire : des croisements avec des races de chiens occidentales
Contrairement à d’autres races de chiens connues au Japon comme l’Akita Inu, le Kishu, le Hokkaïdo ou le Shikoku Ken, le Tosa Inu n’est pas une race de chien native, puisqu’il est né de croisements avec des chiens occidentaux.
Au milieu du 19ème siècle, lorsque l’époque de la noblesse guerrière des samouraïs prit fin et que le Japon fit son entrée dans la modernité après de longues années de politique d’isolement, de plus en plus d’étrangers se rendirent dans le pays, parfois accompagnés de nouvelles races de chiens. Ces races occidentales étaient souvent plus grandes, plus combatives et plus tenaces que les chiens indigènes : des qualités très appréciées pour les combats de chiens, qui connaissaient leur apogée à cette époque dans tout le Japon.
Croisement du Shikoku Ken avec un Bulldog
Pour développer une race de chien indigène particulièrement performante pour le combat de chiens japonais, un Shikoku Ken a donc été croisé pour la première fois avec un bulldog en 1872. D’autres croisements avec des Mastiffs (1874) et des chiens d’arrêt allemands (1876) ont suivi. On suppose que les Bull terriers anglais et des Saint-Bernards ont également participé à la création de la race Tosa.
Début de l’élevage ciblé
Si l’objectif de l’élevage était clairement de créer un chien de combat idéal, il n’existait pas encore d’élevage planifié à cette époque. Il a fallu attendre les années 1920 pour que l’on commence à importer des chiens occidentaux au Japon de manière ciblée pour développer l’élevage du Tosa Inu.
Les efforts déployés pour mettre en place un élevage professionnel ont été récompensés pour la première fois en 1924. Cette année-là, le Dogue allemand a été croisé avec la jeune race Tosa. Dans les années 1950, le Dogue de Bordeaux a également été importé à cette fin, même si son influence sur l’élevage du Tosa n’a pas pu être prouvée.
L’utilisation du Tosa Inu dans les combats de chiens
Le Tosa Inu est la seule race de chien au monde à avoir été élevée uniquement pour être utilisée dans des combats de chiens et à être, aujourd’hui encore, officiellement employée au Japon à cette fin. Toutefois, les affrontements de chiens japonais, dont les origines remontent au 14ème siècle, ne sont pas comparables aux combats de chiens brutaux et sanglants qui ont trouvé un public enthousiaste au 18ème siècle – notamment en Angleterre -, et qui sont de nos jours à juste titre interdits.
Lors des combats des tosas japonais, les chiens se battaient plutôt comme des lutteurs de sumo, en se servant uniquement de leurs pattes et de leur corps pour mettre leurs adversaires à terre. Les comportements agressifs, comme les grognements ou les morsures, entraînaient la disqualification de l’animal. Les combats de chiens au Japon suivent aujourd’hui encore ces rites et actes particuliers.
Sumo-Inu, Dogue japonais, chien de combat japonais ou Mastiff japonais
La FCI a reconnu cette nouvelle race de chien pour la première fois en 1964, mais certains points de son standard différaient de celui du « Japan Kennel Club ». Alors que le standard japonais définit avant tout les traits de caractère qui prédestinent le Tosa à être utilisé dans des combats de chiens, celui de la FCI entre davantage dans les détails et met autant l’accent sur l’aptitude au combat que sur l’apparence.
Le nom de la race Tosa Inu, qui signifie tout simplement « chien de Tosa », a été emprunté au fief japonais de Tosa-han. C’est dans cette région que les premières tentatives d’élevage ont eu lieu. Mais cette race est également connue sous les noms de « Mastiff japonais », « Sumo-Inu », « Dogue japonais », ou encore « chien de combat japonais ».
L’élevage du Tosa aujourd’hui
Dans son pays d’origine, le Japon, le Tosa est encore parfois utilisé dans les combats de chiens. Dans le reste du monde, loin de la tradition des combats de chiens japonais, il est principalement employé comme chien de garde et, de manière isolée, comme chien de famille.En Europe, les chances de rencontrer un Tosa Inu sont extrêmement faibles. Le Mastiff japonais fait en effet partie des races de chiens les plus rares au monde. Il est donc difficile de créer son propre élevage en Europe, car le nombre d’animaux reproducteurs y est infime.
Pourquoi le Tosa Inu est-il répertorié comme dangereux ?
Le fait que le Tosa Inu figure sur la liste des chiens dangereux dans de nombreux pays européens est un facteur aggravant. La raison en est son utilisation à des fins combatives au Japon. En Allemagne, en France et au Liechtenstein, l’entrée et la détention d’un Tosa Inu sont parfois soumises à des conditions très strictes. Ce chien n’est cependant pas interdit en France, contrairement au Danemark, en Irlande et dans le canton du Valais suisse, où l’importation et l’élevage de cette race de chien sont strictement interdits.
Achat : des réglementations à respecter
Si vous envisagez d’acheter un Tosa Inu, vous devez absolument vous familiariser avec les conditions requises pour la détention de ce chien valables dans votre pays. De plus, n’oubliez pas que les vacances avec un Tosa ne sont pas possibles partout.
Même si ces restrictions ne constituent pas un obstacle pour vous, vous feriez bien de réfléchir mûrement à l’achat d’un tosa avant de mettre votre projet à exécution. Cette précaution vaut en principe pour toute acquisition d’un chien, mais cette race mérite une attention particulière. Vous devez être conscient du fait que la détention d’un chien répertorié comme dangereux pose parfois des problèmes aux propriétaires au quotidien.
Combien coûte un Tosa Inu ?
Cette race étant très rare, le prix d’un Tosa Inu issu d’un élevage sérieux se situe aux alentours de 2 000 euros ou plus.
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