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De constitution robuste, le Bouvier de l’Entlebuch n’en demeure pas moins le plus petit des quatre bouviers suisses.
Le Bouvier de l’Entlebuch est le plus petit des bouviers suisses, et sa robe présente comme celle de ses quatre « frères » un dessin tricolore caractéristique. Malgré son corps compact, il s’avère très vif et agile. Aujourd’hui élevé comme chien de famille, les spécimens de cette race de chien de berger et de conduite a encore besoin d’exercice et d’occupations pour se sentir pleinement heureux.
Caractère du Bouvier de l’Entlebuch : un protecteur attentionné pour la famille
Même si beaucoup de familles apprécient aujourd’hui sa compagnie, le Bouvier de l’Entlebuch est et reste au fond de son cœur un chien de berger dont le premier devoir est de protéger son « troupeau ». Autant il se montre bienveillant et chaleureux au sein de sa famille, autant il se montre inaccessible et méfiant envers les étrangers qui s’aventurent sur son territoire. Il n’hésitera pas à signaler la présence d’un visiteur inconnu par un aboiement bruyant, et il fera clairement comprendre à ce dernier qu’il le tient constamment sous son regard vigilant. Une socialisation précoce et une éducation cohérente permettront toutefois de maîtriser son instinct naturel de garde et de protection et de lui faire comprendre que les visiteurs « étrangers » sont les bienvenus à la maison.
Les règles du jeu à mettre en place avec les enfants
Une fois que vous aurez gagné la confiance de ce chien de race intelligent, vous serez vite séduit par son tempérament doux et son caractère amical et joueur. Ce Suisse éprouve un attrait particulier pour les enfants. Lorsqu’il joue avec eux, il fait preuve d’une très grande endurance et d’une patience remarquable. Rien ne lui semble de trop, et il se montre toujours conciliant avec les petits humains. Toutefois, ce concentré de force joueur doit avoir appris dès le début les règles du jeu à respecter avec les enfants. Son énergie débordante peut en effet faire littéralement tomber les petits à la renverse. Il faut éviter que son besoin de protéger, particulièrement prononcé envers les membres « faibles » de la famille, prenne des formes disproportionnées.
Un chien tout sauf pantouflard
Si vous souhaitez adopter un Bouvier de l’Entlebuch pour en faire simplement un chien de famille, il vous faudra lui proposer des alternatives valables à sa mission initiale de garde et de conduite. Les sports canins tels que l’agility, le frisbee, le travail de pistage ou un sport canin de compétition devraient parfaitement occuper ce chien plein d’énergie et désireux d’apprendre en le stimulant physiquement et mentalement. Ce grand chien suisse est sûrement le compagnon idéal pour les familles sportives qui ont l’envie et le temps de faire de l’exercice avec leur chien.
Apparence : un grand chien costaud à la robe tricolore
Avec une hauteur au garrot de 44 à 52 cm pour le mâle et de 42 à 50 cm pour la femelle, ce bouvier fait partie des chiens de taille moyenne. Compte tenu de sa constitution compacte, le plus petit des quatre bouviers suisses peut aussi vivre en ville s’il a de quoi se dépenser et s’occuper. En termes d’énergie, le Bouvier de l’Entlebuch n’a en effet rien à envier à ses cousins suisses, dont font partie le bouvier bernois, le bouvier d’Appenzell et le grand bouvier suisse.
Un chien attractif à la robe tricolore
La robe tricolore caractéristique est sans doute le principal signe extérieur qui relie les quatre chiens de montagne suisses entre eux. La couleur de fond noire recouvre le tronc, le cou, la tête et la queue de ce chien à la manière d’un manteau et forme un joli contraste avec les marques blanches et brun-rouge qui s’étendent symétriquement depuis le front jusqu’au poitrail. Les marques feu présentes au-dessus des yeux, qui forment des « yeux doubles », sont une autre spécificité du bouvier.
Un concentré de force et de mobilité
A la différence du célèbre Bouvier bernois à poil long, le Bouvier de l’Entlebuch a un poil court, doubleet bien couché. Sa structure dure et brillante met en valeur son corps puissant et musclé. Son dos inhabituellement long donne à ce chien une forme légèrement allongée. Malgré un poids non négligeable de 20 à 30 kg, qui confère au bouvier de l’Enlebuch une apparence assez trapue et robuste, ce chien de race est incroyablement rapide et agile.
Queue longue ou queue courte de naissance ?
Comme il est de nos jours interdit de couper la queue des chiens dans la plupart des pays, le Bouvier de l’Entlebuch porte lui aussi une queue plus longue qu’autrefois. Elle s’inscrit autant que possible dans le prolongement du dos et n’est pas recourbée comme chez le bouvier d’Appenzell. Près de 10 % des chiots naissent toutefois avec une queue courte de naissance. Cependant, comme elle résulte d’un défaut génétique, les représentants à queue courte ne sont aujourd’hui que rarement utilisés pour l’élevage.
Histoire : un chien originaire des montagnes suisses
La région dont le Bouvier de l’Entlebuch est originaire se trouve dans les vallées traversées par l’Entlen et par la Petite et la Grande Emme, dans les cantons suisses de Lucerne et de Berne. Aux côtés des paysans et des vachers qui vivaient sur ce territoire, ce chien s’est illustré tant comme gardien et conducteur de troupeaux de moutons et de bétail que comme protecteur fiable des propriétés paysannes.
En 1889, la race fut pour la première fois désignée par le nom de « chien d’Entlebuch », et en 1914, les cinq premiers chiens d’Entlebuch furent inscrits au Livre des Origines Suisse (LOS). Toutefois, dans les années qui suivirent, on ne fit guère de différence entre le bouvier d’Appenzell et celui d’Entlebuch. Le Dr. B. Kobler fut l’un des premiers à promouvoir l’élevage pur de cette race, puisque le « Club suisse du bouvier de l’Entlebuch » fut fondé en 1926 à son initiative. Mais malgré les efforts déployés par ce cynologue suisse, qui s’était mis en quête de chiens d’élevage d’Entlebuch conformes aux exigences du standard avant la Première Guerre mondiale, la race a mis du temps à se développer, comme en témoigne le petit nombre des inscriptions au Livre des origines canines.
Élevage et santé : un chien rare parfois sujet aux maladies héréditaires
Malgré les débuts hésitants et les nouveaux revers essuyés au cours de la Seconde Guerre mondiale, le bouvier de l’Entlebuch a pu s’établir comme une race de chien à part entière. En dehors de la Suisse, son pays d’origine, on le trouve aujourd’hui surtout en Allemagne et en Autriche, mais il a également trouvé des amateurs en Amérique et dans d’autres pays européens. Si on le compare à d’autres races de chiens comme le Bouvier bernois, le Bouvier de l’Entlebuch fait toutefois partie des races de chiens plutôt rares.
Un risque accru de maladies héréditaires dans les élevages à risque
La taille limitée de la population et le nombre restreint de chiens d’élevage en bonne condition physique qui en découle ont également des répercussions sur la santé de la race. En particulier dans les élevages dits « à risque », où l’on accorde moins d’importance à la santé qu’aux caractéristiques extérieures, le manque de variabilité génétique peut entraîner un grand nombre de maladies héréditaires. Parmi les maladies typiques de la race, on peut citer la dysplasie de la hanche (DH), très répandue, et les maladies oculaires héréditaires (l’atrophie rétinienne progressive ou le glaucome, par exemple).
Les aspects à prendre en compte lorsque vous achetez un Bouvier de l’Entlebuch
Heureusement, les nombreux examens médicaux et tests génétiques réalisés permettent de réduire le risque d’apparition de maladies héréditaires. Grâce à l’exclusion de l’élevage de parents prédisposés à des maladies, la santé de ces chiens s’est considérablement améliorée au cours des dernières années. Toute personne intéressée par l’achat d’un chiot devrait donc impérativement s’adresser à un éleveur sérieux, qui fait de la santé de ses animaux une priorité absolue. Ne vous laissez pas tenter par les chiots proposés à un « prix imbattable » sur Internet ou dans les petites annonces de journaux. Les frais de vétérinaire pour traiter d’éventuelles maladies héréditaires dépasseront en effet rapidement les économies réalisées sur le prix d’achat.
N’achetez votre animal que chez un éleveur sérieux
L’élément déterminant pour choisir un élevage sérieux ne se limite évidemment pas à un tarif raisonnable pour l’achat d’un chiot (celui-ci se situe actuellement entre 1100 et 1200 euros). La délivrance de tous les papiers requis, d’un pedigree, la preuve des examens de santé et des vaccins réalisés ainsi que l’expérience que l’éleveur a de la race devraient également s’avérer décisifs pour fixer votre choix. Afin de clarifier et d’évaluer ces différents points, il est indispensable de rencontrer l’éleveur avant l’achat, car seuls un entretien personnalisé et une visite « sur place » vous donneront une idée de ses compétences.
Lorsque vous achetez votre animal, veillez à ce que les conditions suivantes soient remplies :
L’éleveur vous invite chez lui et se fait un plaisir de vous montrer son élevage et ses chiens (surtout la mère du chiot). Il prend le temps qu’il faut pour répondre à vos questions.
Ne vous étonnez pas si l’éleveur vous pose des questions d’ordre privé sur votre situation, votre famille, votre profession, votre logement ou vos loisirs. Un professionnel responsable, qui met tout son cœur dans l’élevage de sa race, veut savoir entre quelles mains ses chiots vont être élevés. De votre côté, interrogez-le sur les motivations qui le poussent à élever des chiens de la race Entlebuch.
Le pedigreedes chiens montre que les animaux issus de cette lignée ont généralement atteint un âge avancé.
Les parents ont subi tous les examens de santé requis et recommandés. Il s’agit notamment des examens pour dépister la dysplasie de la hanche, la dysplasie du coude, l’OCD, les troubles de la vision (glaucome, cataracte, PRA, entropion), la luxation de la rotule et d’une échographie du cœur et des reins.
Les chiots sont vaccinés, pucés et ne sont remis qu’avec des documents certifiés conformes.
Soins et hygiène de votre Bouvier
Outre une bonne alimentation, le toilettage régulier de votre chien et des conditions d’élevage adaptées à l’espèce contribuent à son bien-être. L’entretien du Bouvier de l’Entlebuch est relativement simple car son poil court et double se nettoie généralement de lui-même et ne nécessite qu’un brossage occasionnel. En revanche, s’occuper de ce chien de race prend un peu plus de temps car ce chien suisse vif et intelligent a besoin de se dépenser suffisamment et de missions à accomplir pour se sentir heureux.
Quelle alimentation est adaptée aux Bouviers de l’Entlebuch ?
Force est de constater qu’une bonne prédisposition génétique, qui ne laisse entrevoir aucune maladie héréditaire, et l’administration des vaccins obligatoires augmentent considérablement les chances d’une vie longue et saine pour votre bouvier. Mais la génétique et le respect du parcours vaccinal ne sont pas les seuls facteurs déterminants pour la longévité de votre compagnon. L’élevage, les soins prodigués et l’alimentation ont eux aussi une influence décisive sur le développement et le maintien en bonne santé de votre chiot.
De quelle nourriture les jeunes bouviers ont-ils besoin ?
Juste après l’adoption, il est préférable de donner à votre nouveau protégé la nourriture qu’il avait l’habitude de consommer chez l’éleveur car elle est parfaitement adaptée aux besoins des jeunes bouviers. Les besoins nutritionnels des chiots diffèrent en effet de ceux des chiens adultes. Lorsque vous changerez le régime alimentaire de votre chien au fur et à mesure qu’il grandit, ne remplacez sa nourriture habituelle que lentement et progressivement, de manière à ce que son estomac ait le temps de s’habituer à la nouvelle nourriture. Tant que votre chien se trouve en phase de croissance, vous devez éviter un apport excessif en protéines car cet excès et un mauvais équilibre entre les différents nutriments peuvent entraîner une croissance trop rapide et, par la suite, des maladies et des problèmes articulaires.
Quelle nourriture donner aux chiens de cette race à l’âge adulte ?
L’alimentation du Bouvier de l’Entlebuch ne diffère pas fondamentalement de celle des autres races de chiens. Comme tous les chiens, ce bouvier descend du loup et, en tant que carnivore par essence, il devrait pouvoir manger de la viande en grande quantité. Assurez-vous que la viande qu’il consomme est de bonne qualité et issue d’une production traçable. Donnez-lui des légumes, du riz ou des fruits en guise d’accompagnement. Si vous préparez vous-même la nourriture (cuite ou BARF, c’est-à-dire crue), vous aurez certainement un contrôle optimal sur la composition, l’origine, la qualité et la fraîcheur des différents aliments. Dans ce cas, il vous faudra du temps, mais aussi des connaissances approfondies sur l’alimentation canine et les besoins de votre chien. Si vous ne disposez pas de ces connaissances, mieux vaut opter pour des aliments prêts à l’emploi sous forme sèche ou humide. N’ayez aucune inquiétude : vous pouvez aussi nourrir votre chien sainement en recourant aux aliments du commerce. L’important est de ne pas fier uniquement aux « promesses » des fabricants, mais de jeter vous-même un coup d’œil aux ingrédients indiqués sur l’emballage. Les céréales, édulcorants, conservateurs chimiques ou exhausteurs de goût artificiels en grande quantité n’ont rien à faire dans l’alimentation pour chien et sont des indicateurs d’une nourriture de plutôt mauvaise qualité.
Faites établir un plan d’alimentation individuel
Si vous vous posez encore des questions sur le type d’alimentation qui convient le mieux à votre Bouvier de l’Entlebuch, le mieux est de vous adresser à votre éleveur ou à votre vétérinaire, qui pourra établir un plan d’alimentation individuel pour votre animal. Les besoins d’un chien dépendent en effet de nombreux facteurs. Le bon régime alimentaire ne dépend pas seulement de la race et du sexe, mais aussi du poids, de l’âge et de l’activité de votre compagnon.
Comportement : un chien travailleur qui a besoin d’une mission
Si vous ne pouvez pas confier un troupeau entier de moutons à votre chien, vous devriez trouver d’autres activités pour satisfaire ce « travailleur de naissance ». Vous pouvez par exemple lui faire découvrir les sports canins ou l’inscrire à une formation pour faire de lui un chien de compagnie, de sauvetage, de thérapie, de pistage ou d’avalanche. Mais vous pouvez aussi confier à votre compagnon des missions quotidiennes qui lui donneront le sentiment d’être « utile » en lui montrant comment les réaliser. Que diriez-vous par exemple de le laisser ramasser votre linge sale et de l’inviter à le déposer devant la machine à laver ? Ou de lui demander de vous apporter vos pantoufles ?
Un chien qui n’aime pas s’ennuyer
Si vous partagez votre vie avec cet animal éveillé, vous ne manquerez sûrement pas d’idées pour l’occuper car ce chien n’aime pas s’ennuyer et n’est pas fait pour les personnes réfractaires au sport. Vous ne pourrez certes jamais égaler votre Bouvier de l’Entlebuch en termes de niveau d’énergie et d’endurance, mais vous devriez au moins partager le plaisir qu’il prend à bouger et à faire des activités communes.
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