Boerboel

Le Boerboel est le chien de garde par excellence. Une fois qu’il a gagné la confiance de son maître, il prend son rôle de gardien et de protecteur très à coeur. Rien n’échappe à son œil avisé ni à son flair hors du commun !

Comment se comporte le Boerboel au quotidien ?

Aucun être humain ni animal ne peut s’approcher de la famille du Boerboel sans lui avoir d’abord montré patte blanche. Ce chien de garde développe un lien très fort avec son maître, ce qui lui permet d’analyser rapidement les situations et d’agir en conséquence.

Si son maître accueille un visiteur de façon amicale, le Boerboel se montrera calme et équilibré. Si, au contraire, le chien ressent une certaine insécurité ou de la peur chez son maître, il le protégera de manière instinctive. Il affrontera l’intrus sans peur et avec bravoure, lui montrant clairement qu’il est prêt à tout pour défendre sa famille.

En règle générale, le Boerboel n’est pas agressif. Sûr de lui et intelligent, il ne montrera pas les dents sans raison, sauf en cas de véritable danger.

Le Boerboel : un chien facile à éduquer ?

Loyal et proche de sa famille, le Boerboel est facile à maîtriser et à éduquer. Si son maître le traite avec respect, ce chien fera de son mieux pour lui faire plaisir.

Malgré son assurance et son indépendance, le Boerboel montre aussi une certaine tendance au « will to please », c’est-à-dire le besoin de contenter son maître. Si vous souhaitez avoir un Boerboel obéissant, vous devez être un maître avisé, et lui proposer une éducation cohérente et positive, basée sur la confiance et privilégiant les récompenses plutôt que les punitions.

La confiance est la clé d’une bonne relation entre un maître et son chien

Malgré sa soif d’apprendre et sa bienveillance, le Boerboel a besoin d’un humain qui soit aussi confiant que lui. Un chien aussi grand et puissant ne devrait être confié qu’à des personnes expérimentées.

Il ne s’agit pas là d’autorité, mais de respect et de confiance mutuels. Le Boerboel doit pouvoir compter sur la sincérité et le pouvoir d’appréciation de son maître. Vous devez prendre au sérieux son envie de travailler et de monter la garde.

Si vous réussissez à atteindre un tel degré de confiance et de respect mutuel, le Boerboel se montrera alors sous son meilleur jour et se révèlera un partenaire obéissant, fiable et incroyablement loyal.

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Un molosse facile à entretenir

Avec son poil court et lisse, le Boerbeol est très facile à entretenir. Un brossage occasionnel suffit à préserver la brillance et la structure de son joli pelage.

S’il est vraiment sale, par exemple après une longue promenade en forêt par une journée humide d’automne ou par temps de pluie, vous pourrez bien entendu le baigner. Évitez toutefois d’utiliser trop de shampooing pour chien.

Outre le soin du pelage, il faut aussi inspecter régulièrement les oreilles, les yeux, les dents et les pattes de votre chien et les nettoyer si c’est nécessaire. Coupez également ses griffes régulièrement pour éviter les blessures.

Santé : le Boerboel est-il résistant ?

Comme tous les chiens de grandes races, le Boerboel souffre souvent de maladies articulaires comme la dysplasie de la hanche ou du coude (HD et ED). La prédisposition génétique étant l’un des principaux déterminants de la dysplasie de la hanche, il est important de choisir un chiot dont les parents ont été testés pour la HD.

Faites en sorte que votre chiot n’ait pas à monter d’escaliers pendant sa croissance. Pour éviter qu’il ne grandisse trop vite, donnez-lui aussi une alimentation spécifique pour chiot, et ne le nourrissez pas trop.

Quelle est l’espérance de vie d’un Boerboel ?

Hormis les maladies articulaires susmentionnées, le Boerboel est un chien très robuste qui vit en moyenne jusqu’à l’âge de 10 à 12 ans.

Le Boerboel a beau être un chien très proche de l’homme, qui cherche toujours à rester près de sa famille, il est aussi un chien de garde et de défense doté d’un fort instinct protecteur.

Il a donc besoin de se dépenser beaucoup et d’un grand terrain suffisamment sécurisé par une haute clôture, dans lequel il pourra assouvir librement son besoin de garde. Le mantrailing est un sport canin idéal pour ce chien particulièrement vigilant.

Le Boerboel s’entend-il bien avec les enfants ?

Les Boerboel sont fidèles, calmes, affectueux et désireux d’apprendre. Ils ne sont ni nerveux ni agressifs, et développent un lien fort avec tous les membres de leur famille, surtout avec les enfants. À première vue, ils remplissent donc tous les critères du bon chien de famille.

Mais il ne faut pas oublier que ce Mastiff venu d’Afrique du Sud est un chien de garde à l’origine et qu’il possède un fort instinct de protection et un comportement territorial prononcé. Ces traits de caractère ne sont pas toujours bien vus des voisins et des passants, surtout dans les milieux urbains.

Le Boerboel peut-il s’adapter en ville ?

Ce chien sud-africain est non seulement très grand, mais il a également besoin de beaucoup se dépenser. Les propriétaires débutants qui recherchent un compagnon fidèle, mais qui n’ont rien d’autre à lui offrir qu’un petit jardin et des promenades quotidiennes au parc se verront vite dépassés par la race.

Le Boerboel est et restera toujours un chien de ferme, qui doit avoir la possibilité de garder un grand territoire et de protéger sa « meute ». Il est fort à parier que ce chien déprimerait dans un petit lotissement composé de maisons mitoyennes. Il est plutôt adapté pour vivre dans une grande ferme à la campagne, loin des voisins.

L’origine de ce chien de ferme sud-africain remonte en 1652, lorsqu’un colon néerlandais dénommé Jan van Riebeeck arrive au Cap avec un « Bullenbijter ».

Comment la race a-t-elle vu le jour ?

À la recherche d’un chien pour garder leurs terres et leur bétail tout en protégeant leur famille des attaques de lions et d’autres animaux sauvages, de nombreux colons anglais et hollandais ramenèrent dans les années qui suivirent des chiens de leur pays d’origine au Cap, où ils les croisèrent avec d’autres chiens locaux.

Pour ce faire, ils ont surtout eu recours à des Mastiffs britanniques et d’autres Dogues européens (des races similaires au Dogue de Bordeaux) pour développer un chien spécialement éduqué pour la garde et la protection, et capable d’affronter les plus grands prédateurs africains.

Sa principale mission était de protéger la maison, la ferme, la famille et le bétail contre les voleurs, les intrus et les animaux sauvages. Il fallait donc qu’il soit intrépide, courageux, sûr de lui et doté d’un fort instinct de protection. Des traits de caractère qui définissent toujours le Mastiff sud-africain aujourd’hui.

Élevage et reconnaissance de la race

Malgré les excellentes qualités de garde et de travail de ce chien, le Boerboel n’a été officiellement reconnu qu’en 1983 par la South African Boerboel Breeders’ Society (SABBS, anciennement SABT).

La Kennel Union of South Africa (KUSA) reconnaît aujourd’hui cette race comme chien de travail. À ce jour, le Boerboel n’est cependant pas reconnu par la FCI (Fédération Cynologique Internationale).

Malgré tout, de plus en plus d’éleveurs américains et australiens se passionnent depuis par cette race imposante venue d’Afrique du Sud. Ces dernières années, la présence du Boerboel a aussi augmenté en Europe et en Asie, surtout en Russie.

Outre leur aptitude au travail et leur santé, l’élevage met maintenant l’accent sur l’apparence et sur un caractère stable et agréable.

Que signifie le nom Boerboel ?

Boerboel (prononcez « buor-bul ») signifie « chien de ferme » ou « chien fermier » en afrikaans.

Dans la plupart des pays, le Boerboel n’est pas un chien classé dangereux ni de combat. Paisible et équilibré, il n’est pas plus agressif ou bagarreur qu’un Golden Retriever !

En revanche, si ses besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits et que ses maîtres ne l’éduquent pas de façon cohérente et positive, sa taille imposante et son instinct de protection peuvent devenir un sérieux problème.

Dans quels pays les Boerboel sont-ils interdits ?

Des situations dangereuses impliquant des Boerboel ont été relatées dans certains pays par le passé. L’élevage de cette race est donc interdit ou soumis à des restrictions strictes dans certains pays européens, comme le Danemark, la France et la Suisse.

En France, il n’est plus possible d’en faire l’acquisition depuis la loi du 6 janvier 1999.