{"url":"https://www.zooplus.fr/magazine/chien/races-de-chien/akita-americain","title":"Akita américain","mag_id":311057,"is_single":true,"cat_name":"Chien","sub_cat_id":271,"sub_cat_name":"Races de chien","cat_id":186}
L’élevage de l’Akita américain s’est développé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque des soldats américains ont emmené des Akitas japonais dans leur pays natal et qu’un élevage à part entière, indépendant, y a été créé. Si on le compare à ses cousins nippons, l’Akita américain s’avère nettement plus grand et plus fort. Cette race de chien a toutefois conservé jusqu’à aujourd’hui l’instinct de chasse qu’elle a hérité de ses ancêtres japonais.
Aller chercher des bâtons et sauter à travers des anneaux ? L’Akita américain est bien trop fier pour ces jeux banals. Ce chien de race majestueux, dont le standard a été répertorié sous le numéro 344 par la FCI, veut que les missions qui lui sont confiées fassent sens. Donner envie à l’Akita de participer requiert donc des efforts. Bien que ce chien soit extrêmement doué pour l’apprentissage et le sport, sa grande intelligence et sa tendance à la domination rendent son dressage délicat.
Un compagnon fidèle – mais pas fait pour tout le monde
Mieux vaut prévenir que guérir : les amateurs de chiens qui n’ont aucune expérience en matière d’éducation et de dressage canins feraient mieux de se tourner vers une race un peu plus simple. L’Akita doit être confié à des personnes expérimentées qui aiment relever des défis. S’il reçoit un dressage adapté à sa race et s’il bénéficie d’une socialisation précoce, l’Akita américain peut toutefois devenir un chien de compagnie extrêmement fidèle et très loyal.
Il protégera et veillera sur sa famille, qu’il aime par-dessus tout. Il peut en outre accomplir des performances étonnantes – et pas seulement dans le domaine des sports canins.
Comment se passe la cohabitation avec les enfants, les chats & Co ?
L’Akita américain a besoin de se sentir proche de sa famille et ne doit en aucun cas rester seul dans un chenil. Ce descendant du loup veut être entouré de sa « meute », mais la compagnie de sa maîtresse, de son maître et éventuellement des enfants de la famille, lui suffit amplement. S’il est habitué très tôt à vivre avec d’autres animaux domestiques, la cohabitation avec un chat, un hamster, un cochon d’Inde ou tout autre animal se passe généralement bien. Toutefois, l’Akita est – et reste – en principe un animal solitaire qui préfère de loin le calme à l’agitation.
Une race de chien qui requiert du tact et du savoir-faire !
L’Akita américain se montre donc réservé envers les inconnus, qu’il observe attentivement en gardant ses distances. Cependant, il ne se comportera jamais de manière agressive. Bien qu’il passe pour un chien de chasse très courageux et intrépide, ce chien de race américaine n’a aucune envie de mordre les humains – l’Akita n’est donc pas fait pour être dressé comme chien de protection. Une fois que vous aurez gagné sa confiance, il deviendra très amical et sensible. Son éducation requiert donc – outre de la cohérence – surtout du tact et de l’empathie. La pression, voire la violence, n’aura aucun effet sur ce petit être sensible et le rendra particulièrement têtu. Ce blocage risque de causer ensuite des problèmes insurmontables qui compliqueront grandement la cohabitation entre chien et homme.
Apparence : plus imposant que l’Akita Inu
L’Akita américain, également appelé « grand chien japonais », se caractérise par une tête large et puissante en forme de triangle émoussé, des oreilles triangulaires dressées vers l’avant et une queue épaisse et bien fournie en poils, qu’il porte couchée sur le dos ou enroulée sur le côté. Par rapport à sa tête, ses yeux – le plus souvent de couleur marron foncé – sont relativement petits et son museau est placé assez bas.
Différences avec l’Akita Inu japonais
Si on le compare avec son proche parent, l’Akita Inu japonais, l’Américain est nettement plus grand et plus lourd. Les mâles font jusqu’à 71 cm de hauteur et peuvent peser jusqu’à 55 kg. La femelle Akita est elle aussi relativement puissante : sa taille peut atteindre 65 cm et son poids maximal est de 40 kg. Cette apparence imposante se trouve encore renforcée par l’épaisseur du pelage double : ce chien a un sous-poil abondant qui se compose d’un poil long (5 cm maximum) et particulièrement denseau niveau de la queue, de la croupe et du garrot. La robe de l’Akita américain peut revêtir des teintes extrêmement variées : toutes les couleurs sont possibles, y compris les robes panachées et bringées. Contrairement au Japon, où les Akitas blancs, rouges et bringés sont particulièrement recherchés, les Américains manifestent une nette préférence pour les « pintos », c’est-à-dire les individus de couleur sable blanc et marron, et les chiens qui portent un masque noir. En principe, en cas de polychromie, les différents coloris doivent se distinguer clairement les uns des autres. Ainsi, les chiens dont la robe est panachée présentent généralement de grandes taches réparties de manière homogène sur fond blanc, qui couvrent plus d’un tiers du corps.
Histoire et élevage de la race
Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Akita japonais et l’Akita américain étaient considérés comme appartenant à une seule et même race, ce qui explique leur évolution quasiment identique jusqu’à cette date. Leur origine commune se situe au Japon, où une histoire de près de 5000 ans les relie, comme en témoignent les représentations de chiens qui ornent des poteries et des cloches en bronze. Ces animaux ont été découverts dans la région japonaise d’Akita, où ils étaient déjà employés au début du 17ème siècle pour chasser l’ours, le sanglier, et la volaille. Au 19ème siècle, l’Akita fit en outre son apparition dans les combats de chiens, interdits au Japon à partir de 1908. Afin de rendre les chiens de combat encore plus grands et plus forts, des chiens de type Tosa et Mastiff ont été croisés avec l’Akita à cette époque. En 1931, cette grande race japonaise, l’une des plus anciennes du monde asiatique, a été déclarée « monument naturel ». Son exportation hors du Japon a été longtemps interdite.
De nombreuses lignées
Cependant, les croisements fréquents avec d’autres races de chiens ont entraîné une modification importante de l’apparence de l’Akita entre le début et le milieu du 20ème siècle et l’apparition de nombreuses lignées, assez différentes les unes des autres. Afin de mettre un peu d’ordre dans ce « chaos », les chiens ont été classés de manière plutôt approximative dans deux lignées différentes : la lignée Ichinoseki et la lignée Dewa. Les chiens ramenés par les soldats américains dans leur pays à la fin de la Seconde Guerre mondiale étaient en grande partie issus de la lignée Dewa.
Pourquoi les Akitas japonais et américains ont-ils connu une évolution si différente ?
Au cours des années suivantes, une population considérable de grands chiens japonais a pris son essor aux États-Unis. La création de l’Akita Kennel Club en 1956 (qui fut par la suite rebaptisé « Akita Club of America ») marque le début de l’élevage ciblé de la race sur le sol américain. Le Japon ne reconnut cependant pas la nouvelle lignée américaine, et en 1972, l’American Kennel Club (AKC) ferma à son tour son livre généalogique aux importations en provenance du Japon. En raison de l’absence d’échanges entre les deux pays, l’élevage japonais et l’élevage américain se sont fortement éloignés l’un de l’autre. Même si l’AKC a de nouveau autorisé les importations d’animaux d’élevage en provenance du Japon à partir de 1992, la différence entre les Akitas japonais plutôt délicats et les Akitas américains puissants était devenue entre-temps si grande que l’on pouvait désormais difficilement parler d’une race commune appartenant à une seule et même catégorie.
Division définitive de la race Akita
En 2000, la Fédération Cynologique Internationale (FCI) a donc décidé de diviser la race en deux : l’Akita japonais (standard numéro 255) et le « Grand chien japonais » (Akita américain, standard numéro 344). Le premier standard de l’Akita américain, publié en 1972 par l’American Kennel Club, a servi de référence pour l’élaboration du nouveau standard de la FCI.
Santé : les maladies qui touchent ces chiens
En Europe, on trouve aujourd’hui aussi bien des éleveurs de la lignée américaine que de la lignée japonaise. Si les efforts d’élevage actuels sont axés sur la préservation des caractéristiques typiques de la race, la santé et le caractère font aussi partie des priorités absolues des éleveurs. Grâce à des règles d’élevage strictes et à l’engagement de nombreux professionnels, l’Akita américain est une race assez robuste qui ne présente pas de maladies spécifiques. En principe, elle n’est pas non plus particulièrement vulnérable aux maladies courantes chez la plupart des chiens. Seules les maladies articulaires (dysplasie de la hanche), et celles de la peau et du poil peuvent à la rigueur être considérées comme problématiques.
Bien nourrir un Akita américain
Quels éléments dois-je prendre en compte pour l’alimentation de mon Akita ?
L’origine des maladies de la peau et des poils se trouve dans l’alimentation. Par exemple, une teneur trop élevée en protéines brutes (que l’on trouve par exemple dans les aliments prétendument énergétiques ou à haute performance) peut entraîner des réactions allergiques massives de la peau. Les produits à base de céréales et de soja risquent également de causer des problèmes cutanés et de pelage chez les Akitas. Lorsque vous achetez des aliments pour chien prêts à l’emploi, vous devez donc faire attention à la composition des aliments qui figure sur l’emballage. Si la nourriture contient beaucoup de céréales ou de soja, il vaut mieux choisir un autre produit, quitte à payer un prix plus élevé.
Une question de goût ?
Si l’on fait abstraction des allergies potentielles, l’Akita américain a les mêmes exigences que tous les autres chiens en matière d’alimentation. Ce descendant direct du loup, carnivore par essence, a besoin d’une alimentation qui lui fournit des protéines animales de haute qualité sous forme de viande (ou même de poisson). Compte tenu de la prédisposition aux allergies évoquée précédemment, il est toutefois préférable de renoncer à la viande de porc. Nous vous recommandons la viande de bœuf, d’agneau, de gibier ou d’autruche, que vous pouvez accompagner de légumes et de riz. Le choix d’une nourriture, sèche ou humide, crue ou fraîchement cuite, dépend non seulement du goût du chien, mais aussi des choix de son maître. Certains propriétaires de chiens préfèrent une « alimentation complète » prête à l’emploi et optent pour des aliments conventionnels, alors que d’autres misent plutôt sur des aliments frais qu’ils concoctent eux-mêmes, mais dont la composition et la préparation exigent du temps et du savoir-faire.
Des repas fixes comme principe de base
Quelle que soit la méthode choisie, vous devez impérativement veiller à ce que votre chien ait toujours de l’eau fraîche à sa disposition. En revanche, ne donnez de la nourriture à votre protégé que dans le cadre de repas fixes (deux par jour pour un chien adulte) et rangez-la au plus tard au bout de 20 minutes, que la gamelle soit ou non vide. En principe, les Akitas se contentent de très peu de nourriture par rapport à leur taille. Pour connaître la quantité d’aliments qu’il faut à votre animal, il est préférable de contrôler régulièrement son poids.
Soins : comment entretenir son pelage ?
Le toilettage de votre chien doit être aussi régulier que le contrôle de son poids. Heureusement, grâce à son pelage dur, court et résistant à la saleté, les efforts à fournir sont limités. Il suffit de brosser le poil de votre compagnon une à deux fois par semaine – vous préserverez ainsi l’éclat de son pelage et pourrez par la même occasion repérer à temps les éventuelles irritations cutanées résultant d’une alimentation inadaptée. Pendant la période de mue (qui a lieu deux fois par an), brossez votre animal quotidiennement. En éliminant les poils morts à l’aide d’une brosse, vous faciliterez le changement de pelage tout en réduisant le nombre de boules de poils qui se dispersent dans le logement pendant cette phase.
Cette race est-elle faite pour moi ?
Même si les soins et l’alimentation d’un Akita américain sont relativement simples, il ne faut pas sous-estimer les exigences de ce chien. Bien qu’un Akita ne le revendique pas toujours, il a besoin de beaucoup d’exercice à l’air libre pour rester en bonne santé. Il ne se contentera sûrement pas de deux petits tours du pâté de maisons. Pour compliquer les choses, les sports canins ne sont pas non plus son fort. Ce grand chien japonais a beau être très sportif de nature, sa fierté et son indépendance l’éloignent des simples jeux de mouvement. Seules les personnes qui parviennent à faire comprendre à leur chien la raison d’être du sport pourront le motiver à fréquenter une école où il pratiquera des sports canins.
Éducation et socialisation des Akitas américains
Un autre défi à relever avec cette race de chien, en plus de son entêtement déjà mentionné, est son instinct de chasse toujours prononcé, qui peut avoir des effets indésirables lors d’activités communes. L’Akita ne devrait être tenu en laisse qu’en forêt et en lisière de forêt. Pour que tout se passe bien et que ce chien puissant ne finisse pas par vous promener, il est conseillé de l’entraîner très tôt à la marche en laisse. De manière générale, un dressage affectueux mais cohérent ainsi qu’une socialisation complète du chiot revêtent une importance cruciale pour la cohabitation avec un akita adulte. Si vous envisagez d’acheter un Akita américain, il est donc essentiel que vous ayez suffisamment d’expérience en matière d’éducation et de dressage de chiens. Si vous réunissez ces conditions et que vous acceptez les particularités de ce caractère fier et indépendant, vous aurez à vos côtés un partenaire incroyablement digne et fidèle, qui vous accompagnera dans toutes les situations.
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