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Pour pouvoir décider quel style d’équitation vous convient le mieux, anglais ou Western, il faut d’abord connaître leurs différences. Lisez l’article suivant pour découvrir ces deux styles équestres et déterminer lequel est fait pour vous.
L’équitation anglaise se caractérise par le contrôle permanent que le cavalier exerce sur sa monture, notamment par l’appui (le cavalier garde un léger contact avec la bouche du cheval via le mors et les rênes). On dit aussi que « le cheval est sur les aides », c’est-à-dire qu’il est attentif, réactif et en harmonie avec les actions du cavalier.
Dans l’équitation anglaise, l’esthétique et la prestance de la monture sont essentielles. C’est pourquoi, outre l’appui, le cavalier doit contrôler l’équilibre du cheval, maîtriser le rassembler, redresser les allures, et s’assurer que ces dernières soient dynamiques et cadencées. Pour y parvenir, il utilise son bassin, ses cuisses et les rênes ; l’équitation anglaise est donc généralement assez fatigante et requiert une certaine forme physique.
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Les allures de base, le pas, le trot et le galop, sont poussées à des intensités différentes. Le trot peut, par exemple, être divisé en trot rassemblé, trot de travail, trot moyen et trot allongé. Aux allures de base s’ajoutent le piaffer et le passage :
Le piaffer est une forme de trot rassemblé, où le cheval exécute des foulées dynamiques sur place. C’est une des figures les plus avancées en dressage, exigeant une maîtrise totale de l’équilibre et de l’impulsion.
Le passage est un trot rassemblé caractérisé par des foulées relevées et élastiques, où le cheval avance lentement tout en démontrant une grande élévation des antérieurs et une poussée puissante des postérieurs. C’est une allure spectaculaire, également réservée aux niveaux avancés de dressage.
Les principales disciplines de l’équitation anglaise sont le dressage, le saut d’obstacles et le concours complet d’équitation (CCE).
L’équitation Western est basée sur la philosophie suivante : faciliter la communication entre le cavalier et sa monture. C’est pourquoi l’entraînement d’un cheval au style Western se base sur les pressions des jambes et les mouvements du bassin plutôt que sur les rênes et le mors. Ainsi, un cheval bien entraîné réagit à une légère pression de la cuisse et peut donc être monté d’une seule main (« neck-reining ») avec des rênes lâches.
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L’équitation à une main a une origine pratique qui remonte à l’époque des grands troupeaux de bétail du Midwest américain. Les cow-boys devaient effectuer la plupart des travaux à cheval, notamment pour conduire et capturer les bovins, et avaient donc toujours toujours besoin d’une main libre. Monter à une main n’est donc pas chic, mais pratique !
Une autre particularité de l’équitation Western est le « jog » : un trot lent et confortable. Le cow-boy devait souvent parcourir de grandes distances. Il est compréhensible que, pour le bien de son postérieur, il ait volontiers renoncé à un cheval au trot énergique pour un destrier au trot lent et confortable (jog). Aujourd’hui encore, le jog et l’équitation à une main sont très appréciés des cavaliers de loisir qui privilégient la décontraction et le confort.
Le style équestre Western est également connu pour ses performances en compétition. La discipline la plus connue est le Reining (elle est d’ailleurs la seule discipline Western à être présente aux Jeux équestres mondiaux). Le Reining se caractérise par des rotations rapides du cheval sur l’arrière-main (spins), des cercles de galop rapides et des arrêts de plusieurs mètres (sliding stops) sur des rênes lâches. Une autre discipline spectaculaire est le Cutting, la capture de bovins. Les disciplines moins connues sont le Western Pleasure, le Trail et le Horsemanship. Le saut d’obstacles n’est pas présent dans l’équitation Western, car la selle n’est pas adaptée à ce sport. Beaucoup de techniques Western semblent faciles et détendues, mais elles sont le résultat d’un entraînement de longue haleine.
Une fois que l’on a pu distinguer les styles d’équitation, il faut encore tenir compte de ses propres préférences. Est-ce que je veux monter un grand cheval (comme c’est le cas pour l’équitation anglaise) ou un cheval Western plus petit et plus maniable ? Est-ce que j’ai besoin d’être en contact permanent avec l’équidé ou est-ce que je préfère partir en balade en me détendant sur des rênes lâches ? Est-ce que j’aimerais faire de la compétition ? Si oui, suis-je impressionné.e par l’élégance de l’équitation anglaise ou par la rapidité des compétitions Western ? Rendez-vous simplement dans une écurie anglaise et une écurie Western, parlez avec les cavaliers et moniteurs, et assistez aux cours.
Remarque : l’équipement aussi varie selon le style. Pour le Western, les rênes sont longues, l’Hackamore (filet sans mors) est souvent privilégié, la selle est grande, confortable et équipée d’un pommeau et le cavalier est généralement coiffé d’un chapeau. Pour l’équitation anglaise, la selle est plus petite et légère, le cavalier est équipé d’une bombe et pour les compétitions, le cheval doit être tiré à quatre épingles : l’équipement comprend donc peigne, tondeuse, élastiques, couvre-oreilles (selon la discipline), etc.
Finalement, l’équitation est aussi une question de style de vie. L’équitation anglaise est associée à un monde bien différent de celui de l’équitation Western. Si vous recherchez un soupçon d’aventure et de romantisme autour d’un feu de camp digne du Far West, vous serez certainement mieux servi.e dans un club Western que dans un club d’équitation anglaise, où l’ambiance est généralement plus distinguée.
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Pour pouvoir décider quel style d’équitation vous convient le mieux, anglais ou Western, il faut d'abord connaître leurs différences. Lisez l’article suivant pour découvrir ces deux styles équestres et déterminer lequel est fait pour vous.
