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Les Clydesdales sont habitués au climat rude de leur pays d’origine, l’Écosse.
Le Clydesdale est un cheval à sang froid originaire d’Écosse au tempérament bien trempé. Autrefois utilisés comme d’endurants chevaux de trait, les sympathiques Clydesdales sont aujourd’hui également appréciés pour les sports équestres et les loisirs. Lisez l’article suivant pour en apprendre davantage sur cette belle race de cheval.
| Caractéristiques : | Cheval à sang froid originaire d’Écosse, dynamique et sociable |
| Taille : | 165 – 195 cm au garrot |
| Robes : | Bai, parfois noir, avec souvent des marques blanches |
| Catégorie : | Cheval à sang froid |
| Allures : | Élégantes, amples |
| Origine : | Écosse |
| Disciplines : | Autrefois attelage et trait, aujourd’hui aussi spectacle et loisirs |
Bien qu’il soit un peu plus petit, plus léger et plus vif que le gigantesque Shire, le Clydesdale peut atteindre 195 cm au garrot et peser jusqu’à 1 000 kg. Il figure donc à juste titre parmi les plus puissants chevaux à sang froid.
Ces deux races sont d’ailleurs considérées comme les chevaux à sang froid emblématiques des îles britanniques.
Le cheval Clydesdale présente une imposante mais élégante tête avec de grandes oreilles, des yeux clairs et un regard vif. Le front large se prolonge par un chanfrein rectiligne et de grands naseaux. Contrairement au Lusitanien, cette race n’a pas un profil convexe. Le dos est court et large, tandis que la croupe longue et musclée est fortement inclinée.
La queue haute est souvent coupée à l’étranger, une pratique interdite en France.
Des membres puissants avec de longs fanons sont typiques des chevaux à sang froid et leur permettent d’avoir le pied sûr. En outre, la distance importante entre le jarret et le boulet, et les solides et flexibles genoux rendent cet animal très agile ; sa démarche est élancée et expressive.
La plupart du temps, les Clydesdales sont bais, dans des nuances plus claires ou foncées. En revanche, les Clydesdales noirs sont plus rares et les autres couleurs ne sont pas courantes. Un signe distinctif propre à cette race, indépendamment des robes, est la liste blanche sur le chanfrein ainsi que des marques claires sur les membres.
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Les chevaux à sang froid sont généralement réputés pour leur calme et leur flegme, mais le Clydesdale est une exception à la règle. En effet, il séduit par son caractère amical mais fort et se montre beaucoup plus énergique qu’on ne le croirait à première vue. Il reste cependant toujours proche de l’humain, ce qui permet de créer une belle relation.
Le Clydesdale a été élevé pour être un cheval de trait et de travail, et c’est précisément ce qui se reflète dans son caractère : sa forte volonté de travailler, son tempérament zélé et son calme à toute épreuve sont légendaires. Néanmoins, bien qu’il soit docile, il ne faut pas s’attendre à une obéissance sans faille. Enfin, il convient de mentionner la grande intelligence et vivacité d’esprit de cette belle race.
Sans surprise, la plupart des Clydesdales se trouvent en Grande-Bretagne, leur pays d’origine, ainsi que dans les pays anglophones (comme les États-Unis et l’Australie).
Ces chevaux allient force, endurance et agilité à une bonne dose d’intelligence. Ils peuvent donc se prêter aux activités les plus diverses. En raison de leur tempérament calme et de leur force presque herculéenne, ils sont souvent utilisés pour tirer des chariots (de brasserie) ; une tâche qu’ils accomplissent sans effort et sans craindre la foule.
En outre, les Clydesdales aiment beaucoup apprendre et sont donc d’excellents chevaux de spectacle. Comme les Irish Cobs, la stature imposante, les allures élégantes et les longs fanons font sensation dans les spectacles équestres du monde entier et enthousiasment le public.
De nombreuses personnes connaissent ces grands chevaux à sang froid grâce à la bière Budweiser. En effet, l’entreprise les a mis en scène attelés à des chariots de brasserie pour des spots publicitaires. En Écosse, cette race a même inspiré une des banques les plus populaires, la Clydesdale Bank.
Le Clydesdale est également recommandé pour les cavaliers de loisirs qui ne sont pas effrayés par la taille imposante de cette race. En effet, ces chevaux à sang froid sont de fantastiques montures : ils avancent bien, sont sensibles et éveillés, se réjouissent des nouveaux défis et participent à toutes les activités amusantes.
Attelez-les à la calèche, pratiquez des leçons de dressage ou partez pour de longues balades à travers forêts et campagnes : ces sympathique animaux désireux d’apprendre et au pied sûr procurent beaucoup de plaisir lors de ces activités de loisirs.
Seuls les débutants très peu sûrs d’eux pourraient avoir des difficultés avec le tempérament énergique et la stature de cette race, et préfèreraient peut-être le Fjord, plus petit, mais aussi polyvalent que le Clydesdale.
Comme tous les équidés, les Clydesdales sont des animaux grégaires. Veillez donc à ce qu’ils puissent avoir des contacts réguliers avec d’autres chevaux.
Il ne faut pas non plus oublier que les Clydesdales sont des chevaux très imposants et ont donc besoin de beaucoup d’espace pour pouvoir s’épanouir et être heureux.
En principe, le Clydesdale est parfaitement adapté à l’élevage en extérieur. Il n’est pas particulièrement sensible à la température et résiste même aux fortes bourrasques.
Toutefois, étant donné que ses fanons sont très longs et son poids plutôt élevé, il faut veiller à ce que le cheval ait accès à un sol sec et stable afin d’éviter qu’il ne s’enfonce et ne développe des maladies (gale de boue, fourchette pourrie, etc).
En principe, le Clydesdale est une race plutôt robuste, si ce n’est pour certaines prédispositions cutanées et articulaires.
Si vous décidez d’acheter un Clydesdale, il est important de bien prévenir ces problèmes afin d’éviter de graves complications.
Les impressionnants fanons sont une des particularités préférées des amateurs de cette race. Certes, ils sont magnifiques lorsqu’ils sont secs, mais ils peuvent poser de gros problèmes lorsqu’ils sont humides.
En effet, ces poils épais sèchent lentement, fragilisant la peau et favorisant les infections. Il en résulte de l’eczéma, des inflammations et des éruptions cutanées qui nécessitent un traitement vétérinaire. De plus, une humidité persistante provoque un ramollissement des sabots.
Le Clydesdale est un cheval de sang froid musclé et imposant. Les articulations de ces animaux sont donc nettement plus sollicitées que celles d’autres races (comme les chevaux arabes), car elles doivent supporter un poids de près d’une tonne.
Pour prévenir une mauvaise sollicitation qui pourrait rapidement entraîner des lésions articulaires chroniques, surveillez la posture de votre cheval et échangez régulièrement avec le maréchal-ferrant, un ostéopathe équin et votre vétérinaire.
Comme le Clydesdale a de longs fanons et qu’il s’enfonce profondément dans les sol en raison de son poids, l’humidité devient rapidement un facteur de risque. En effet, non seulement elle fragilise les sabots, mais elle peut également entraîner des inflammations cutanées. Par ailleurs, des sabots fragilisés entraînent de mauvaises postures chez le cheval, qui causent alors une surcharge des articulations. Veillez donc toujours à ce que le sol soit sec.
Les Clydesdales peuvent tout à fait atteindre, et même dépasser, l’âge de 25 ans.
Le Clydesdale est un cheval de trait imposant qui aime beaucoup se dépenser. Son alimentation doit donc être adaptée à sa taille et à son niveau d’activité. Si vous le nourrissez de foin et de paille, vous pouvez couvrir ses besoins en minéraux avec des compléments alimentaires.
Pour offrir une alimentation idéale à votre Clydesdale, suivez les mesures suivantes :
Évitez les prés où l’herbe est grasse. En règle générale, cette race doit être mise au pré progressivement et l’alimentation complétée avec du foin et de la paille pendant cette phase.
Ne donnez que de petites quantités d’aliments concentrés (muesli ou mash par exemple) et uniquement si l’effort physique est important.
Répartissez les repas tout au long de la journée afin de favoriser la digestion.
Le Clydesdale est un cheval écossais à sang froid qui trouve ses racines dans le sud du pays, près de la rivière Clyde (d’où son nom).
Ces chevaux ont longtemps été utilisés comme des animaux de travail robustes et puissants : ils ont fait leurs preuves aussi bien en tirant de lourds chariots qu’en labourant des sols denses.
Plus tard, ces animaux forts et robustes ont été exportés dans toutes les régions des îles britanniques. En 1877, l’association officielle d’élevage, la Clydesdale Horse Society, a été créée.
Selon son niveau d’entraînement et son état de santé, le prix d’un Clydesdale se situe entre 2 000 et 6 000 euros, ce qui peut paraître peu par rapport à d’autres chevaux de race. Mais n’oubliez pas que les frais d’entretien pour une monture de cette envergure sont souvent plus élevés que pour un poney Shetland.
En outre, l’équipement de base que l’on trouve dans le commerce est souvent trop petit pour cette race : les imposants chevaux à sang froid ont besoin de licols, de selles, de fers, de couvertures et autres en taille XL. C’est pourquoi l’achat du matériel peut nécessiter quelques recherches.
En revanche, trouver un éleveur ne devrait pas poser de problème : en effet, la popularité du Clydesdale est en plein essor depuis le XIXème siècle. Il est apprécié (et élevé) dans des pays aux quatre coins du monde (dont la France) pour son caractère engageant et sa polyvalence.
Le Clydesdale est, à juste titre, une race de cheval très appréciée. Son caractère énergique, mais néanmoins fiable et attentionné, en fait un formidable animal de selle et d’attelage.
Cependant, il faut tenir compte de la taille du cheval, de l’entretien nécessaire et des coûts élevés lorsque l’on choisit un Clydesdale.
Déjà toute petite, je préférais câliner notre chat Persan plutôt que mon ours en peluche. Plus tard, j’ai embêté mes parents jusqu’à ce qu’ils acceptent de m’offrir un cheval. Au fil des années, j’ai vécu un grand nombre d’événements mémorables avec mes animaux. Même si la vie en compagnie des bêtes n’est pas toujours simple, je ne l’abandonnerais pour rien au monde, car les animaux sont une grande source de bonheur pour moi. Je ressens ce même sentiment en écrivant à leur sujet, et j’espère pouvoir vous transmettre cette joie grâce à mes textes.
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