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Le coryza, dont un des symptômes est un fort écoulement oculaire, peut être une conséquence du calicivirus.
Le calicivirus, ou FCV, est très répandu chez les chats. Sa contagiosité le rend particulièrement dangereux pour les foyers comportant plusieurs félins. Lisez l’article suivant pour comprendre en quoi cette maladie affecte la santé du chat et comment soigner un animal infecté.
Le calicivirus du chat est un virus à ARN, monocaténaire et dépourvu d’enveloppe lipidique. Cette propriété le rend capable de s’adapter à tout environnement grâce à des mutations spontanées. Il existe donc de nombreuses variantes de virus, plus ou moins virulentes.
Le calicivirus affecte fortement la santé, car il peut notamment entraîner l’apparition du coryza félin ou de troubles respiratoires chez le chat.
Si les souches sont particulièrement virulentes, le calicivirus peut être mortel. C’est pourquoi il est primordial d’emmener votre chat chez le vétérinaire dès que vous remarquez les premiers signes de la maladie.
Les infections au FCV surviennent souvent dans des endroits où plusieurs chats cohabitent, comme les refuges ou les élevages.
En effet, ce virus étant très contagieux, il se transmet facilement entre les chats. Toutefois, tous ne présenteront pas des symptômes.
Remarque : il se peut parfois qu’un chat ayant accès à l’extérieur soit infecté par un autre chat en liberté lors de sa balade.
Les calicivirus sont strictement spécifiques à l’hôte : vous ne pouvez donc pas être infecté par le calicivirus du chat. Néanmoins, l’hygiène domestique est essentielle car le virus peut se propager dans le foyer.
Les premiers symptômes apparaissent généralement deux à six jours après l’infection. Les signes d’une infection au calicivirus dépendent de plusieurs facteurs :
Certains chats infectés par ce virus sont asymptomatiques, tandis que d’autres présentent de nombreux symptômes. Parmi ces derniers, on retrouve :
Il arrive que le virus pénètre dans la circulation sanguine et se propage dans d’autres parties du corps. Dans ce cas, votre chat peut vomir, avoir de la diarrhée, et souffrir d’autres troubles gastro-intestinaux.
Des problèmes articulaires peuvent également survenir et entraîner, dans les cas les plus graves, des boiteries.
Une forme particulièrement grave du FCV est la forme « hypervirulente ». Les souches sont très résistantes et agressives et entraînent la mort dans 80% des cas. Même le vaccin ne procure pas une protection fiable contre cette forme.
Les chats infectés asymptomatiques peuvent propager le virus pendant des mois et même des années par le biais de diverses sécrétions, comme les écoulements oculaires et la salive. Certaines études font même état d’une contagiosité à vie.
Si votre chat vous semble las ou qu’il présente les symptômes mentionnés précédemment, emmenez-le chez le vétérinaire, par précaution. Plus vous le ferez examiner tôt, plus vite vous pourrez le traiter s’il est infecté et protéger les autres chats de la maison d’une éventuelle contamination.
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Les symptômes du calicivirus ne sont pas forcément propres à cette infection, et peuvent être signe de nombreuses autres maladies ; le vétérinaire ne peut donc pas déterminer s’il s’agit du FCV dès le premier examen.
L’établissement du diagnostic peut prendre un certain temps et nécessiter des tests spécifiques. En règle générale, le vétérinaire prélève des échantillons de sécrétions oculaires et nasales de votre chat, et les envoie à un laboratoire spécialisé.
Le test PCR en temps réel (RT-PCR) est une méthode de biologie moléculaire permettant de détecter les virus. Toutefois, de nombreux chats porteurs du virus sont asymptomatiques ; un résultat positif n’explique donc pas forcément l’apparition de symptômes.
En outre, si votre chat a déjà été vacciné contre le calicivirus, le résultat du test sera forcément positif.
Le coryza du chat implique généralement une infection de plusieurs agents pathogènes, qui doivent eux aussi être testés et analysés.
Afin de préciser le diagnostic du FCV et d’exclure d’autres maladies, les vétérinaires effectuent souvent un examen sanguin supplémentaire.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement antiviral contre le calicivirus chez le chat ; le traitement est donc purement symptomatique et adapté à la gravité de la maladie.
Les médicaments prescrits aux chats infectés par le calicivirus sont généralement les suivants :
D’autres mesures peuvent être nécessaires, telles que la thérapie par inhalation ou par perfusion.
Des traitements naturels, tels que l’aromathérapie et l’homéopathie pour chat, ont déjà fait leurs preuves dans le traitement du FCV, lorsqu’ils sont appliqués dès l’apparition des premiers signes. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.
Enfin, le vétérinaire peut procéder à une extraction des dents infectées pour soulager le chat.
La cause la plus fréquente d’une infection par le FCV est le contact direct avec des chats infectés. Votre chat peut également être infecté par un environnement qui aurait été contaminé.
Le virus pénètre dans le nez et, en l’espace de quelques jours, atteint les voies les respiratoires supérieures et les amygdales. Lorsque le virus se propage dans l’organisme par le sang, on parle de virémie.
Le calicivirus félin est très résistant et peut survivre une dizaine de jours dans un environnement sec et à température ambiante. En outre, les produits de nettoyage naturels ne permettent pas d’en venir à bout.
L’infection par le calicivirus ne provoque pas toujours de symptômes chez le chat. De plus, des signes de la maladie ne signifient pas forcément que votre chat ne survivra pas à l’infection. Les cas graves et mortels restent rares.
Toutefois, il faut bien souvent attendre plusieurs mois avant de voir une amélioration. Dans tous les cas, un chat infecté a besoin de soins vétérinaires.
La question de l’euthanasie peut éventuellement se poser dans les cas les plus graves, lorsque les symptômes persistent pendant des années et que votre chat souffre perpétuellement. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire : il saura déterminer la meilleure démarche à suivre pour le bien-être de votre chat, en prenant en compte ses douleurs, son état de santé général et ses perspectives de vie.
Si plusieurs chats vivent ensemble, il y a de fortes chances qu’ils se réinfectent mutuellement avec le FCV. C’est pourquoi il est primordial d’isoler un chat malade dans un premier temps, jusqu’à ce que votre vétérinaire vous donner des instructions supplémentaires.
Si vous avez plusieurs chats, prenez les mesures suivantes afin de prévenir une infection par le calicivirus :
Si vous appliquez ces mesures préventives et suivez les conseils de votre vétérinaire, vous pourrez limiter le risque d’infection au calicivirus chez le chat.
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
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