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Les antidouleurs peuvent aider les chats à faire disparaître différents maux.
Les félins peuvent ressentir de la douleur à la suite de blessures, d’une maladie ou après une opération. Ils ont besoin d’un antidouleur pour chat pour les soulager. Dans cet article, nous allons explorer les différentes substances actives utilisées comme antidouleurs pour nos amis à quatre pattes, ainsi que les précautions essentielles à respecter lors de l’administration de ces analgésiques.
Ce n’est que depuis très récemment que l’on reconnaît la souffrance des animaux. Les chats et les chiens ressentent la douleur au même titre que les humains.
C’est pourquoi, depuis plusieurs décennies, de nombreux analgésiques ont été créés pour soulager efficacement la douleur et améliorer le bien-être des chats.
Pour les chats, l’administration d’analgésiques est utile pour soulager de nombreuses douleurs. Le vétérinaire peut les prescrire dans le cadre de traitements ou les utiliser à des fins de diagnostic.
Les antidouleurs pour chats sont souvent administrés dans les cas suivants :
La posologie des analgésiques doit être déterminée en fonction des substances actives autorisées pour les chats et du moment où elles peuvent être administrées. En règle générale, il n’y a pas un seul antidouleur pour chat recommandé dans tous les cas. Le choix d’une substance active dépend plutôt de facteurs individuels.
Les glucocorticoïdes ne soulagent pas directement la douleur, mais ont un effet anti-inflammatoire et décongestionnant. C’est pourquoi ils sont surtout utilisés en cas de maladies articulaires félines inflammatoires et dégénératives chroniques comme l’arthrite. Ces antidouleurs pour chat sont également efficaces pour soulager les douleurs causées par les tumeurs.
Exemples :
Un opioïde, aussi appelé analgésique opioïde, est un antidouleur puissant pour les chats. Cependant, les opioïdes influencent également la fonction circulatoire. L’efficacité varie selon la substance active utilisée. On distingue les types de substances suivants :
Les opioïdes sont couramment utilisés en médecine vétérinaire pour soulager les douleurs périopératoires. Chez les chats, une particularité notable est que les opioïdes, en particulier le butorphanol, provoquent temporairement une hyperthermie.
Exemples :
Ils se divisent en plusieurs catégories.
Les alpha2-agonistes sont des antidouleurs pour chat qui possèdent également des effets sédatifs et hypnotiques, c’est-à-dire apaisants et favorisant le sommeil. Les vétérinaires utilisent ces agents actifs lors d’opérations car ils renforcent l’effet des anesthésiques tels que la kétamine.
Comparés à d’autres analgésiques, les alpha2-agonistes n’ont pas un effet analgésique très puissant. Par conséquent, ils ne doivent pas être utilisés comme traitement principal pour les douleurs intenses.
Les alpha2-agonistes ont des effets indésirables chez les chats, qui y sont particulièrement sensibles et réagissent souvent par des vomissements.
Exemples :
Les AINS ont un effet anti-inflammatoire et analgésique. Leur prescription est généralement destinée à soulager la douleur pendant une opération. Ils peuvent également être utiles en cas de problèmes articulaires ou pour le traitement de la douleur aiguë.
Comparés aux chiens, les chats réagissent plus fortement aux AINS et présentent donc un risque plus élevé d’effets secondaires.
Exemples :
Le métamizole est un AINS particulier qui agit puissamment sur le système nerveux central. Contrairement aux AINS traditionnels, le métamizole n’atteint pas les régions périphériques telles que les articulations, les reins ou la muqueuse gastrique.
En conséquence, cette substance est généralement considérée comme ayant peu d’effets secondaires, bien que des additifs tels que le phénol puissent provoquer des effets indésirables chez les chats.
Le métamizole est indiqué pour le traitement de la douleur périopératoire ainsi que pour la gestion des douleurs intenses chez les patients à haut risque.
Exemples :
Cette catégorie de substances actives est à prescrire pour soulager la douleur lors de petites interventions chirurgicales et de douleurs somatiques. Celle-ci peuvent apparaître suite à des brûlures.
Exemple : kétamine
Les anesthésiques locaux sont des antidouleurs qui agissent sur une partie du corps du chat donnée. Ils permettent de supprimer temporairement la douleur dans une zone déterminée autour du site d’injection.
Le chat ne perd pas connaissance. Pour cette raison, les anesthésiques locaux sont considérés comme ayant peu d’effets secondaires.
Exemples :
Les anticorps monoclonaux représentent une innovation dans le domaine des analgésiques. Disponibles pour les chats depuis 2021 sous la forme du médicament Frunévetmab, ces substances sont réputées provoquer nettement moins d’effets secondaires que d’autres classes de médicaments, tout en offrant un bon soulagement de la douleur.
Lorsque votre chat souffre, vous vous demandez certainement si vous pouvez le soulager avec vos antidouleurs personnels provenant de la pharmacie.
Ne donnez jamais à votre chat malade des analgésiques provenant de votre boîte à pharmacie.
Bien que l’ibuprofène et le paracétamol puissent vous apporter un soulagement rapide, ces médicaments sont hautement toxiques pour les chats. Même une petite dose peut être fatale.
Là encore, c’est déconseillé. Ces remèdes maison, comme la camomille, ne permettent pas de soulager efficacement la douleur chez les chats.
Il convient d’accorder une attention particulière au choix de la substance active et au dosage. Parmi les effets secondaires les plus fréquents causés par les antidouleurs pour chat, on peut citer :
| Effets secondaires | Exemple d’antidouleurs |
| Diminution de la respiration | Opioïdes |
| Chute de tension | Anesthésiques locaux |
| Vomissements, diarrhée et/ou salivation | Alpha2-agonistes, opioïdes, métamizole |
| Arrêt cardio-respiratoire | Métamizole |
| Convulsions | Kétamine, anesthésiques locaux |
| Troubles de la fonction rénale et hépatique | AINS |
| Sédation | Opioïdes |
Remarque : même si les antalgiques peuvent toujours avoir des effets secondaires. Un vétérinaire doit toujours être consulté avant leur administration.
En tant que propriétaire de chat, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs lors de l’administration d’analgésiques.
Il n’est pas rare que les chats refusent de prendre leurs antidouleurs. Cependant, il est important que votre chat les avale pour soulager ses douleurs.
Voici quelques astuces pour que votre chat prenne ses médicaments :
Bien que votre chat soit habituellement un gentil matou, la douleur peut le rendre vraiment agressif.
Si votre chat continue à refuser de prendre le comprimé antidouleur et que vous risquez de le blesser ou de vous blesser en essayant de lui administrer, interrompez immédiatement l’opération. Demandez plutôt conseil à votre vétérinaire sur la meilleure façon d’administrer le comprimé.
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Veillez au bon dosage des analgésiques. La santé de votre chat en dépend. Un mauvais dosage peut avoir des conséquences désastreuses.
En donnant insuffisamment d’analgésiques à votre chat, ce dernier ne pourra pas bénéficier d’un soulagement suffisant de la douleur. En revanche, en cas de surdosage, des effets secondaires sévères et, dans le pire des cas, une intoxication grave du chat peuvent survenir.
C’est pourquoi, il est vraiment important de bien consulter la notice et demander conseil à votre vétérinaire.
Parfois, il peut arriver que vous donniez par inadvertance trop de comprimés antidouleur à votre chat. Dans ce cas, il faut agir rapidement et prévenir votre vétérinaire. Celui-ci pourra évaluer s’il est nécessaire de faire vomir votre chat ou de lui faire un lavage d’estomac.
Des analgésiques pour chats sont disponibles dans le commerce sans ordonnance. En règle générale, ces médicaments pour chat sont homéopathiques et sont à base de plantes. Ils sont conçus pour avoir un effet antalgique.
Remarque : comparés aux analgésiques délivrés sur ordonnance, les antidouleurs pour chats en vente libre sont moins puissants. Néanmoins, l’automédication est déconseillée sans l’accord préalable du vétérinaire.
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
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