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L’élevage des chats dépourvus de poils et de moustaches est considéré comme de la maltraitance animale en Allemagne.
Comme leur nom l’indique, les chats sans poils n’ont pas ou peu de poils. Si ces races nues ont un grand succès, certains détracteurs remettent en question le bien-être animal. Apprenez-en plus sur les différentes races de chats dépourvues de poils, leur santé, leurs besoins et la polémique qui les entoure.
Les races de chats sans poils sont, comme leur nom l’indique, des races de félins dépourvus de poils.
Ainsi, contrairement aux autres races, ils n’ont pas ou peu de fourrure : ils n’ont généralement qu’un court duvet. La plupart des chats nus ont également des plis de peau assez importants, ce qui leur confère une apparence particulière.
Outre le pelage, les vibrisses font également souvent défaut aux chats nus. Pourtant, ces longs poils épais remplissent des fonctions très importantes pour l’orientation des animaux ; c’est pourquoi les élevages de chats sans poils sont considérés comme de la maltraitance animale dans certains pays tels que l’Allemagne.
Le Sphynx canadien est considéré comme le plus ancien des chats nus. Depuis, d’autres races de chats sans poils sont apparues. Voici les plus communes :
Le Bambino est une des races de chats nus les plus récentes ; il n’est reconnu comme race à part entière que depuis 2015.
Originaire des États-Unis, il est le fruit d’un croisement entre un Sphynx et un Munchkin. La particularité de cette race, des pattes très courtes, lui a donné son nom, Bambino, signifiant « enfant » en italien.
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Malgré les ressemblances, le Don Sphynx n’a aucun lien de parenté avec le Sphynx canadien. Originaire de Russie, ce chat sympathique au caractère bien trempé noue des liens étroits avec ses maîtres.
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Le chat Elf sans poils est né aux États-Unis d’un croisement entre un American Curl et un Sphynx. C’est pourquoi il a les oreilles recourbées, une particularité de l’American Curl, qui le distingue des autres races de chats nus.
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Le Sphynx est la race de chats nus par excellence. Depuis le début de son élevage en 1966, la popularité de ce chat égyptien sans poils n’a cessé de croître, si bien qu’elle a encouragé les élevages de chats nus.
Le Kohona est une race très rare et particulièrement préoccupante, car les chats Kohona ne possèdent pas de vibrisses. Probablement originaire de Hawaï, la race porte également le nom de Hawaiian Hairless.
Le Lykoi est un chat nu bien particulier : en effet, ses poils hirsutes clairsemés lui donnent des allures de loup-garou.
Comme sa pilosité est perturbée, il perd ses poils plusieurs fois par an : il mue en quelque sorte comme un oiseau.
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Le nom de cette race est dérivé de deux mots : Saint-Pétersbourg (son lieu d’origine) et le mot anglais bald (qui signifie chauve). Bien que certaines variantes de Peterbald soient nues, il en existe d’autres qui possèdent des poils sur différentes parties du corps.
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La race Levkoy ukrainien a été créée en 2004, grâce à un croisement entre un Don Sphynx et un Scottish Fold. Résultat : un chat dépourvu de fourrure et aux oreilles pliées. À ce jour, cette race n’est pas encore officiellement reconnue.
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Le prix d’un chat nu dépend de sa race, de l’élevage dont il est issu et de son âge (un chatons est souvent plus cher qu’un adulte) ; il varie généralement entre 1 000 et 4 000 euros.
Les poils, et en particulier les moustaches, jouent un rôle primordial chez les félins. Ils contribuent non seulement à réguler la température corporelle, mais ils sont également un élément essentiel à l’orientation et au toucher de l’animal. Ainsi, ne pas avoir de vibrisses peut être un grand inconvénient pour les chats dans leur vie de tous les jours.
De plus, les chats nus présentent un risque accru de coups de soleil et d’otites. La dermatite à Malassezia, qui se manifeste par une inflammation cutanée rendant la peau grasse et squameuse, a également tendance à être plus fréquente chez les chats sans poils.
Si en France les élevages de chats sans poils sont autorisés sans condition, d’autres pays tels que l’Allemagne ne voient pas ces pratiques du même œil. En effet, l’absence de poils et de vibrisses serait contraire au bien-être animal.
Ainsi, d’après l’extrait du paragraphe 11b (1) de la loi allemande sur la protection des animaux : « Il est interdit d’élever des animaux vertébrés […] dans la mesure où, dans le cas de l’élevage, […] des parties du corps ou des organes soient, pour des raisons héréditaires, absents ou inadaptés ou transformés […] et que cela entraîne des douleurs, des souffrances ou des dommages ».
Sur cette base, un tribunal berlinois a décidé en 2015 que l’élevage des chats nus dépourvus de vibrisses étaient considérés comme de la maltraitance en Allemagne.
Remarque : Une absence générale de poils doit-elle être considérée comme une maltraitance animale ? À l’heure actuelle, cette question fait débat. De nouvelles modifications législatives pourraient donc intervenir dans un avenir proche.
En France, ce débat n’est pas d’actualité et il n’existe aucune restriction à l’élevage de chats sans poils, mais la question pourrait se poser un jour.
Les chats nus n’ont peut-être pas de poils et ne nécessitent donc pas de toilettage, mais ils ont tout de même besoin de soins.
Outre le contrôle régulier des yeux et des oreilles, il vous faut vous occuper de la peau de votre compagnon sans poils, faute de quoi une fine couche de sébum se forme petit à petit et peut provoquer des problèmes cutanés.
Pour nettoyer en douceur la peau de votre chat, passez délicatement un chiffon humide sur son corps plusieurs fois par semaine (utilisez un chiffon doux et de l’eau tiède).
Si votre chat est très sale, vous pouvez également lui donner un bain (de temps en temps), en utilisant un shampoing spécial pour chats, adapté à la peau sensible de l’animal.
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
Le Birman ou « Sacré de Birmanie » : un chat dont le nom prête encore à confusion. D’ailleurs, en anglais, on le nomme « Burma », une race de chat à ne pas confondre avec le Burmese ! Le Birman est issu d’un programme d’élevage français datant des années 1920. Apprenez-en davantage sur cette race de chat à mi-chemin entre le persan et le siamois !
